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par Souleymane Coulibaly dit Solo Soroet Guillaume Thibault
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La Côte d'Ivoire (2)

Deuxième et dernière étape de notre voyage en Côte d'Ivoire.

Nous sommes au début des années 90, fini l'eldorado : le pays s'apprête à "traverser le désert"...

Du zouglou au coupé-décalé en passant par le reggae, les artistes nous racontent leur pays en musique.

Programmation musicale

Les go de Kotéba : Wari
album : Les go de Koteba
(Ensemble Koteba d'Abidjan)
En savoir plus

Didier Bilé et les parents du Campus : Gboglo Koffi
album : Du Zouglou au coupé-décalé
(RFI . 2006)

Archives sonores :
album : L'Afrique - Une Histoire sonore
(RFI/ INA - Frémeaux et Associées . 2002)

Serge Kassy : John Bri
album : Côte d'Ivoire : reggae et démocratie
(RFI . 2002)

Tiken Jah Fakoly : Mangercratie
album : Côte d'Ivoire : reggae et démocratie
(RFI . 2002)
Le site de Tiken Jah Fakoly

Les Salopards : Vive le maire
album : Génération sacrifiée
(ShowBizz . 1998)
  Livres


Dirigé par Judith Rueff
Côte d'Ivoire - Le feu au pré carré

Cet ouvrage, à travers la peinture tour à tour haute en couleur et glauque de la Côte d’Ivoire établit, surtout, un double constat : celui d’un pays qui expérimente et anticipe les troubles de nombreux Etats africains ; celui d’une France aux liens décidément ambivalents avec l’Afrique.

Avec les éclairages de l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma, et de l’ancien Premier ministre centrafricain, Jean-Paul Ngoupandé.

éditeur : Autrement
parution : 2004

  Liens

Un pays fou de musique
" L’amour de la musique dans sa diversité, venue d’ici ou d’ailleurs, est le principal ferment de l’identité culturelle ivoirienne, au-delà des appartenances ethniques ou des opinions politiques. A tel point que le destin ivoirien se résume en deux mots musicaux : cacophonie ou harmonie...." (Article de G. Arnaud - Africultures / 2003)


Zouglou et nouchi, les deux fleurons pervertis de la culture urbaine
"La musique zouglou, qui utilise le plus souvent le nouchi, langage suburbain, ont joué un rôle essentiel dans les événements récents, colportant des messages patriotiques souvent extrêmes..."

(Article de Soro Solo - Africultures / 2003


Découvrez le son d'Alif Naaba
Né à Koudougou (province du Bulkiemdé) en 1982, Alif Naaba a fait ses premières armes dans la musique avec le hip-hop et le reggae. En partant à Abidjan, il s’est très vite retrouvé au cœur de l’activité musicale, que ce soit en tant qu’organisateur de festivals (Dumba Festival en 2000) qu’en tant que musicien. Avec un style empreint des différentes grandes figures de la musique moderne africaine (Youssou N’dour, Baaba Maal, Angélique Kidjo,...), puisant également dans les folklores de diverses régions du continent, Alif chante en mooré, la langue nationale du Burkina Faso. A partir de 1997, il participe à toutes les éditions du MASAoff et particulièrement à l’édition 2001. Après son premier album « So much nothing » il revient en 2005 avec « Foo » où cohabitent instruments modernes et traditionnels (kora, flûte moaga).


Le son de Paridjan
"Le phénomène n’est pas né à Abidjan, mais dans le milieu de la diaspora ivoirienne à Paris. Les arpenteurs professionnels des nuits afro-parisiennes s’inventent un univers dont les maîtres mots sont la sape, la frime, l’argent et la dépense faciles..."

(Article de V. Cagnolari - Janvier 06/Africahit)