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par Souleymane Coulibaly dit Solo Soro et Guillaume Thibault
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L'Afrique urbaine


Après vous avoir emmené dans leurs valises dans une trentaine de pays d'Afrique, Solo Soro et Guillaume Thibault vous propulsent aujourd'hui à la découverte des Afriques urbaines :

Au coeur du système D, de l'activité trépidante de la nuit, de la "concrete jungle", des petits métiers, des maquis, des rythmes explosifs, des odeurs de piment, des marchés, des taxis, des solidarités, des ministères, des bandits, des sapeurs, des mamans beignets, des enseignes Maggi...

Pour aller au quartier, montez une avant-dernière fois dans le "coucou" rutilant de l'Afrique Enchantée, c'est la famille qui pilote !


Programmation musicale

Franco & OK Jazz : Tcha Tcha de mi amor
album : Golden Afrique vol.2
(Network . 2005)
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Zaiko Langa Langa : Fonsi
album : Nippon Banzaï
(Wedoo Music . 2005)
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ET Mensah & The Tempos : Odofo
album : All For You
(Retro Afric . 1986)
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Bantu feat. Ayuba : Follow your road go
album : Fuji Satisfaction - Soundclash in Lagos
(Piranha . 1998)

Raïna Raï : Zina
album : Il était une fois le Raï
(Virgin . 1996)

Mapaputsi : Izinja
album : Tales of Urban s.a
(Sheer Sound . 2003)

Zoca Zoca : Pra Aquecer
album : Kuduro Sound System
(Frikyiwa . 2006)
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Doug Saga : Saga Cités
album : Héros national bouche bée
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Didier Awadi : J'accuse
album : Un autre monde est possible
(Sankara/ Codaex . 2005)
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  Vidéo


ZAIKO LANGA LANGA, le goût du travail bien fait
Yves Billon

Depuis les années 69, le groupe Zaïko Langa Langa ne cesse, sur ses rythmes saccadés, de crier "ambiance" ! Remise au goût du jour, réinventée par les célèbres Zaïko, la rumba sonne cubaine mais roule zairoise. Elle est indissociable de la vie de tous les jours. Elle imprègne de ses rythmes les deux capitales les plus rapprochées du monde, Kinshasa et Brazzaville. De Tokyo à Copenhage, de Dakar à Luanda, la planète entière se déhanche sur ses rythmes lancinants déroulés par une guitare infatigable. A Paris, les fameux "sapeurs" Congolais et Zaïrois assiègeant le Zénith et la Mutualité en dandies endimanchés, en sont les meilleurs ambassadeurs. Zaïroise ? Congolaise ? Plutôt Zaïko avec le K de l'ancien royaume Kongo dispersé par la colonisation. Une musique qui fait bouger les boîtes branchées afro-antillaises, tant en Europe qu'aux États Unis.

Documentaire
parution : 1999

  Liens


On est où là : balades en ville
On est où là ? est une expression devenue à la mode en Afrique francophone. Elle est arrivée dans les bagages du téléphone portable. Sur RFI, c’est un magazine itinérant et baladeur, vivant et foisonnant présenté par Vladimir Cagnolari. On y raconte le quotidien des citadins d’Afrique en puisant dans le vaste répertoire des histoires et expériences individuelles. Des morceaux de vie qui n’en sont pas pour autant anecdotiques, puisqu’ils témoignent des préoccupations ou des problèmes auxquels est confrontée la société tout entière.

Présentation : Vladimir Cagnolari

Réalisation : Camille Jauffret



Visite virtuelle de capitales par TV5
A travers des portraits sonores, des extraits vidéos, des images, des ambiances, TV5 explore diverses capitales du monde. En Afrique, vous pouvez visiter Alger, Bamako, Dakar, Le Caire, Ouagadougou ou Tunis.

Bonne balade !



Jeunes et culture de la rue en Afrique urbaine
Marquée par la violence, la culture de la rue qui se développe en Afrique consacre le «jeune» comme acteur politique. Adoptant une esthétique culturelle en rupture avec les logiques postcoloniales, ces jeunes mêlent images, attitudes et pratiques du corps « globalisées » qui dessinent de nouvelles figures populaires de l’indocilité. Véritable coupure épistémologique, cette culture juvénile de la rue – qui diffère d’une ville à l’autre – traduit à la fois l’émergence de formes de sociabilité inédites et la permanence de la violence institutionnelle.

Addis Abeba, Dakar et Kinshasa



Tout savoir sur le rap en Afrique sub-saharienne
A l'instar des grandes métropoles africaines, Ouagadougou, capitale du Burkina Faso n'échappe pas à la poussée de fièvre hip hop. Une nouvelle génération émerge, des studios et des festivals se montent. Reportage.

Ouagadougou, quartier de la patte d'oie. Chez Ema, le studio Fortissimo occupe une petite pièce au fond de la cour. C'est là que les Dass Star : Eric, Charles, Biblos et Fousseny, répètent. Ou plutôt ils improvisent et dialoguent en rappant dans une ambiance bon enfant avec tous les codes de la culture hip hop dans les intonations, les attitudes et la gestuelle.



Galliano en Angola- article d'Elodie Maillot
Après ses détours en l’Afrique de l’Ouest, le projet African Divas et ses enregistrements dans la brousse malienne sur son label Frikyiwa, le deejay français Frédéric Galliano creuse encore la veine africaine. Cette fois, il a fait une halte à Luanda, la capitale de l’Angola et du kuduro, une nouvelle fièvre électronique africaine. Il en rapporte un album enregistré la-bas et trois compilations.


Palmwine connection II. Jazz et vin de palme
" À l'origine, la juju music et le high-life s'inspirent d'un style que nous appelions la musique vin de palme et qui fut pratiquée dès 1939. On avait une guitare palmwine, en fait une simple caisse avec des cordes, et on chantait en Yoruba en s'accompagnant du sekere. "



Afro Beat : Hommage à Féla en images
La stratégie discographique de Fela était unique. De 1974 à 1977, il se rendait pratiquement chaque mois dans les studios d’EMI au Nigeria pour y enregistrer des versions étendues de ses compositions les plus populaires jouées sur scène. Il appelait ça des “bulletins de news” et les ventes étaient remarquables, d’autant plus que Fela arrêtait immédiatement de jouer ces morceaux sur scène une fois qu’ils étaient sortis. Il est aujourd’hui difficile de commenter cette discographie album après album. Les morceaux les plus forts sont liés à des évènements politiques et personnels. Parcourt à travers les covers de jalons forts d’une carrière haute en couleurs...

  Agenda


« Le rituel de la pose »
du 25 octobre au 30 novembre

D’emblée, ces photograhies frappent par la solennité et la des poses : un respect mutuel entre le photographe et son modèle. Cette relation pourrait s’expliquer par deux particularités récurrentes chez nombre de photographes africains :
Le studio photo urbain : en Afrique, le photographe de studio est un professionnel respecté, au statut social élevé. Il est le gardien de la mémoire visuelle d’une communauté, le garant à la fois de l’identité de l’individu, et de l’évolution de la société urbaine .Ce que l’écrivain Wole Solinka nomme « l’arène rituelle de confrontation entre le drame humain et la technologie qui contient, qui limite. »
Le photographe est choisi pour ses qualités de médiateur, d’interprète social, d’intercesseur qui en font plus qu’un habil technicien, un fabricant d’icônes.

Site du Musée des Arts Derniers
infos pratiques : Musée des Arts Derniers
28 rue Saint Gilles
75003 Paris