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par Vladimir Cagnolari et
Souleymane Coulibaly dit Solo Soro
 
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vendredi 14 juillet 2006





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Le grand Thieb
Thieb, ou l’abréviation de Thièboudiène, la spécialité nationale sénégalaise.
Comme chaque semaine, notre émission prend la forme d’un grand plat africain bourré de condiment : les demandes de disques des auditeurs, la sélection du taxi man, le coup de fil à un Dj du continent….et en guest star, le musicien Jean-Philippe Rykiel, qui a collaboré avec une foule de chanteurs du continent.
 
   
 
Programmation musicale

BAILLY SPINTO : Zianaki
album: Bailly Spinto
Discogram - Badmos International Records

Côte d’Ivoire

PIERRE MOUTOUARI : Vie Privée
album: Les grands succès africains vol.7
EMI (1977)

Congo Brazzaville

MORY DJELI DEEN KOUYATE (Guinée) : A.T.T.

Enregistré au Festival Africolor en décembre 2003.
sur le net: Voir un extrait du concert

NDER & le Setsima Group : Aladji
album: Africa Fête
Africa Fête (1999)

Sénégal

JEAN PHILIPPE RYKIEL : Mali sadjio
album: Under the tree
Last call (2003)
  Liens

Tout savoir sur Jean-Philippe Rykiel

La recette du Thieboudienne

Premiers mots, premiers propos en lingala
Un site bien fait et accessible aux aveugles conseillé par l'un de nos aufiteurs, Jean Lespinasse.
  Livres


Edouard Etsio Parlons Lingala : Tobola lingala
L'Harmattan (2003)

Outil de communication par excellence, le lingala n'a pas encore donné toute la mesure de sa vitalité. Il reste reclus à l'intérieur des frontières définies par l'administration coloniale. Par rapport au français, il demeure le parent pauvre des budgets nationaux des deux Etats du Congo. Ce qui fait de lui un concurrent mineur du français. Pourtant, en raison de sa souplesse, sa vitalité et sa musicalité, il peut devenir rapidement une langue internationale. Il faudrait pour cela créer une institution supranationale, une sorte d'Académie des langues bantu dont la mission serait, entre autres, de promouvoir cette langue. La langue interethnique, le lingala, a et doit avoir le destin d'une langue de développement. Il a déjà réussi à briser les barrières qui séparent les Mhochi, les Téké, et les Kongo. Aujourd'hui, l'audience du lingala a dépassé ses frontières traditionnelles circonscrites par le Congo Brazzaville, le Congo-Kinshasa et une partie de l'Angola. En côte d'Ivoire comme au Burkina Faso, au Gabon comme à Mayotte, dans les îles comoriennes comme dans les Antilles françaises, la musique congolaise à acquis ses lettres de noblesse. " Parlons lingala " est un document qui ne s'adresse pas seulement aux locuteurs, mais aussi à la communauté scientifique internationale, aux ONG qui travaillent directement avec la population, aux chercheurs d'universités ainsi qu'à tous ceux qui, pour des raisons diverses, cherchent à approfondir leur connaissance du lingala.
  Disques


Jean-Philippe Rykiel Under The Tree
Last call (2003)

Under The Tree est le second album solo de Jean-Philippe Rykiel et le premier depuis… 22 ans d’une carrière professionnelle commencée à 17 ans et que cet exceptionnel musicien poursuit aujourd’hui avec un enthousiasme toujours renouvellé.
Si, durant toutes ces années Jean-Philippe a essentiellement mis ses talents d’instrumentiste, d’arrangeur et de producteur aux services d’autres artistes (Youssou N’Dour, Leonard Cohen, Salif keita, Jon Hassell…), et enregistré deux albums avec Lama Gyurme (et le succès que l’on sait), il n’en n’a pas moins continué à composer, improviser et parfaire sa maîtrise du traitement du son et de l’enregistrement.
Avec Under The Tree, Jean-Philippe Rykiel nous propose un panorama de son travail de création sur une période de 15 ans, de « Song For Prosper » composé en 1987 en hommage à Prosper Niang (fondateur du groupe Xalam, décédé cette année là) à « Blue World » composé au début de l’année 2003.
Le choix des morceaux retenus s’est progressivement imposé après de nombreuses heures d’écoute et de tri sélectif poussé par le soucis de ne donner que le meilleur en se gardant de trop d’auto-satisfaction. L’ordre des titres n’a pas été dicté par une chronologie mais par leurs résonnances les uns avec les autres et c’est naturellement qu’ils ont trouvé leur position Sous L’Arbre…
Compositions écrites (Blue World, Song For Prosper, Balafonic, Suite Aveugle) ou néés d’improvisations retravaillées (Eau De Vie, Kovan, Conversation) ou simplement éditées sans en changer une seule note (Under The Tree), cet album révèle l’univers tout à fait original d’un artiste à l’insatiable curiosité passionné aussi bien par les musiques extra-européennes (et particulièrement africaines), que part la musique classique européenne, le jazz ou les expérimentations électroniques.
« La musique c’est aussi des rencontres humaines » dit-il, en témoignent le magnifique dialogue à bâton rompu avec le joueur de Cora Yakuba Sissoko (Conversation) et les chaleureux échanges avec Nasser Ibrahim dont le Tanbûr (instrument à cordes traditionnel kurde) répond avec jubilation au piano de Jean-Philippe – et réciproquement – dans Kovan.
Autre invité, le malien Saki Kouyaté qui enlumine Blue World d’une splendide guitare acoustique et enfin la présence de la divine Mama Kouyaté avec laquelle Jean-Philippe avait enregistré cette version de Mali Sadjio (intitulée alors « La Chanson de Maalin Saadyo ») pour l’album « Il En A Toujours Ete » du conteur Mamadou Diallo.