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Programmation musicale |
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SOLO JAH GUNT :
Elle
album: Reggae Africa
EMI (1993) |
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TABU LEY et MBILIA
BELL : La beauté d’une femme
album: Contre ma
volonté
Genidia (1987) |
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MALOUMA :
Welfi
album: Dunya
Marabi (2003)
sur le
net: Malouma en images |
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SMOCKEY : Elle
avait
album: Mon peuple
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FELA KUTI and the
Afrika 70 : Yellow fever
album: Yellow
fever
Decca (1976) |
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Liens |
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1906-2006 Année Senghor |
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Femmes d'Afrique et littérature - Images de
femmes dans la littérature africaine |
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Brève histoire de l’esthétique capillaire
africaine |
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Visite du site où les tresses africaines sont
universelles |
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Livres |
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Léopold Sédar Senghor Oeuvre
poétique
Le Seuil (1990)
Homme politique de
premier plan (il fut le premier président de la République du
Ségénal), poète majeur et fervent défenseur de la culture
africaine, Léopold Sédar Senghor contribua avec Aimé Césaire
au mouvement de la " négritude ". À la croisée des
civilisations de l'Afrique et de l'Occident, il a défendu dans
sa vie comme dans ses écrits les valeurs du métissage et de
l'universel. Son Œuvre poétique est aujourd'hui un classique
de la littérature francophone.
Ce volume comprend
L'œuvre poétique intégrale de Léopold Sédar Senghor
(1906-2001): Chants d'ombre, Hosties noires, Ethiopiques,
Nocturnes, Lettres d'hivernage, Elégies majeures, Poèmes
perdus, ainsi que Dialogue sur la poésie francophone et un
ensemble de poèmes divers.
Femme nue, femme
noire
Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est
beauté
J'ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains
bandait mes yeux
Et voilà qu'au cœur de l'Été et de
Midi,
Je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col
calciné
Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme
l'éclair d'un aigle
Femme nue, femme obscure
Fruit mûr
à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais
lyrique ma bouche
Savane aux horizons purs, savane qui
frémis aux caresses ferventes du
Vent d'Est
Tam-tam
sculpté, tam-tam tendu qui gronde sous les doigts du
vainqueur
Ta voix grave de contralto est le chant spirituel
de l'Aimée
Femme noire, femme obscure
Huile que ne ride
nul souffle, huile calme aux flancs de l'athlète, aux
flancs des princes du Mali
Gazelle aux attaches
célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta
peau.
Délices des jeux de l'Esprit, les reflets de l'or
ronge ta peau qui se moire
A l'ombre de ta chevelure,
s'éclaire mon angoisse aux soleils prochains
de tes
yeux.
Femme nue, femme noire
Je chante ta beauté qui
passe, forme que je fixe dans l'Éternel
Avant que le destin
jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les
racines
de la vie.
Extrait de
"Œuvre Poétique"
Le
Seuil |
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Calixthe Beyala Femme nue, femme
noire
Albin Michel (2003)
Calixthe Beyala a
écrit de nombreux romans à succès chez Albin Michel et en
particulier les "Honneurs perdus", Grand Prix du roman de
l’Académie Française. Très connue à l’étranger, notamment aux
Etats-Unis où elle va régulièrement faire des conférences et
où son oeuvre est étudiée dans plusieurs universités, elle est
considérée comme l’un des auteurs majeurs de la francophonie.
« Femme nue, femme noire, vêtue de ta couleur qui est
vie, de ta forme qui est beauté... Ces vers ne font pas partie
de mon arsenal linguistique. Vous verrez : mes mots à moi
tressautent et cliquettent comme des chaînes. Des mots qui
détonnent, déglinguent, dévissent, culbutent, dissèquent,
torturent ! Des mots qui fessent, giflent, cassent et broient
! Que celui qui se sent mal à l'aise passe sa route... Parce
que ici, il n'y aura pas de soutiens-gorge en dentelle, de bas
résille, de petites culottes en soie à prix excessif, de
parfum de rose ou de gardénia, et encore moins ces approches
rituelles de la femme fatale, empruntées aux films ou à la
télévision. »
Une fable violente, sensuelle et provocante
sur l'Afrique noire, partagée entre révolte et résignation. De
débauche en libertinage, ce premier roman érotique de Calixthe
Beyala conjugue l'originalité, la force et l'humour de
l'auteur des "Honneurs perdus". |
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Gaston M'Bemba-Ndoumba Ces noirs
qui se blanchissent la peau
L'Harmattan
(2004)
Alors que les blancs ne pensent qu'à une chose,
bronzer, les Noirs eux ont parfois l'obsession inverse,
blanchir. Ils n'hésitent pas pour cela à s'infliger des
traitements néfastes (eau de javel, cortisone, produits
ménagers), au risque de provoquer les pires ennuis de santé.
L'auteur essaie de comprendre pourquoi ils tentent ainsi
d'avoir une peau plus claire, pourquoi ils sont persuadés que,
grâce à elle, ils se sentiront "plus beaux, plus propres".
Effet de mode ? Conséquence refoulée de la colonisation ?
C'est ce que ce livre tente de
décrypter. |
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