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La sorcellerie Comme
tous les jours ouvrables nous vous invitons à un voyage musical sur
le continent africain, et aujourd’hui nous allons nous enfoncer dans
le monde terrible et inquiétant des sorciers ! Nous partons dans
le dédales des cimetières et des forêts obscures où résonnent la
voix lugubre d’hommes transformés en hiboux , où glissent dans les
feuillages des serpents boas à l’oeuil étrangement humain…tandis que
plus loin, à ville, des voitures sans conducteurs rodent dans la
ville, en route vers l’aéroport des sorciers ! Si vous n’avez pas
peur suivez nous, nous allons nous enfonçer ensemble dans une bien
étrange, bien étrange Afrique !
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Programmation musicale |
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RAY LEMA et MANU
DIBANGO : Le grand sorcier
album: Stoptime
Buda
Musique (1997)
République Démocratique du
Congo
sur le net: En savoir plus sur Ray Lema |
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MYRIAM MAKEBA :
Isangoma
album: Her essentiel recordings
Union square
music (2006)
Afrique du Sud
sur le net: En savoir plus sur Myriam Makeba |
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Musique GBAYA -
Chants à penser : Naa-Koré
album: Musique GBAYA -
Chants à penser
Ocora (1992)
Centreafrique |
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RAJERY : Sarotra
Ny Miaina
album: Fanamby
Label Bleu (2001) |
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RAJERY : Ny
Fitiavako
album: Fanamby
Label Bleu (2001)
sur le net: En savoir plus sur Rajery |
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ZAO : Sorcier
ensorcelé
album: Zao
Mélodie (1984)
République du Congo
sur le net: En savoir plus sur
Zao |
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Liens |
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Pouvoirs sorciers : Dynamiques de
l’invisible
In "Politique Africaine" (éditions
Karthala), revue pluridisciplinaire d’analyse du politique en
Afrique. Créée au début des années 1980 en rupture avec les
approches dominantes, elle s’est imposée en France et à
l’étranger, comme une publication de référence pour l’ensemble
de la communauté “africaniste” internationale.
Dossier
en ligne coordonnée par Florence Bernault, Université du
Wisconsin-Madison et Joseph Tonda, CEAN/Université Omar-Bongo,
Libreville |
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La divination sikidy à Madagascar
La
divination malgache, appelée sikidy, est une pratique en usage
sur tout le territoire de
Madagascar, dont les principes
sont directement empruntés à la géomancie arabe, qui s'est
diffusée en Afrique dans le sillage de l'Islam. Au Moyen-Âge,
la géomancie est décrite en occident à partir du XIIe siècle
dans des textes latins comme le traité Ars geomancie de Hugues
de Santalla. Les Malgaches semblent s'être fait une spécialité
de ce mode de divination, et la plupart des populations de
l'île pratiquent les mêmes règles de construction formelle
d'origine arabe. Les
variantes d'une population à l'autre
ne concernent que des aspects particuliers (à l'exception
toutefois d'un système simplifié de divination utilisé par
certaines populations). Les Malgaches ont un besoin essentiel
de devins traditionnels pour tous les aspects de leur vie
quotidienne, et pour cette raison, on en trouve dans chaque
village ou quartier de grande ville...
Par Marc Chemillier,
Denis Jacquet, Victor Randrianary, Marc Zabalia (Recherche
IRCAM) |
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Les dozos, guérisseurs et chasseurs
Sur
les routes d’Afrique. Côte d’Ivoire. Rencontre avec une
confrérie traditionnelle du nord dont le rôle reste essentiel
dans la société.
Par François Wandji (Envoyé spécial de
L'Humanité) |
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Livres |
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ALFRED ADLER Roi Sorcier, Mere
Sorciere - Parente, politique et sorcellerie en Afrique
Noire
Felin (2006)
On sait que nombreuses sont
les sociétés africaines où la sorcellerie obsède tous les
esprits tant elle apparaît omniprésente du bas jusqu’au haut
de l’échelle sociale. Conçue par la communauté comme une
puissance destructrice tapie dans les entrailles des uns ou
inhérente à des objets que des spécialistes fabriquent à
l’usage des autres ou d’eux-mêmes, elle est vécue par
l’ensemble de ses membres comme une menace permanente
d’agression visant leurs corps, leurs biens, leurs vies. Elle
en vient à gangrener tout le tissu social en s’attaquant au
noyau même de la cellule familiale puisque, dans bien des cas,
ce sont les rapports de parenté les plus proches, les plus
intimes, qu’elle voue à la dislocation.
L’Afrique connaît
aussi, le fait est moins répandu mais il n’en est que plus
remarquable, des systèmes politiques – traditionnels, comme on
dit, mais également des États tout à fait modernes – dans
lesquels l’idée d’un pouvoir efficace, c’est-à-dire capable de
contraindre les hommes comme d’agir sur la nature, est
inséparable de celle de possession d’un pouvoir de
sorcellerie.
Que peut bien être un roi sorcier ? Eu égard
à sa fonction qui est celle du maintien d’un ordre social dont
il est l’un des fondements essentiels, il nous confronte à un
paradoxe que les spécialistes de l’anthropologie politique ont
assurément relevé mais dont ils ont méconnu la portée en le
réduisant à une expression métaphorique du pouvoir fort, voire
omnipotent.
Le roi sorcier nous offre du pouvoir une figure
doublement paradoxale : garant de l’ordre, il inclut dans sa
personne son contraire ; détenteur de la puissance souveraine,
il est augmenté d’un attribut qui est censé lui conférer une
surpuissance.
S’agit-il de compenser une faiblesse toute
humaine ou une fragilité constitutionnelle du statut royal
afin d’entretenir chez ses sujets respect et crainte faute
desquels son pouvoir serait largement illusoire
?
S’agirait-il au contraire de cette autre et terrible
illusion consistant pour un corps social à se croire en mesure
de donner « effectivement » à son souverain la toute–puissance
et ainsi projeter sur lui toute la violence dont il est
lui-même porteur ?
C’est à de telles questions que ce livre
tente de répondre. |
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Gaston M'Bemba-Ndoumba LES
BAKONGO ET LA PRATIQUE DE LA SORCELLERIE
L'Harmattan
(2006)
Au Congo, comme dans de nombreux pays d'Afrique,
la sorcellerie reste une valeur sûre, y compris pour les
Africains qui ont quitté l'Afrique. Il n'y a qu'à voir le
nombre de "marabouts" et de "médium" qui proposent leurs
services en France et que les occidentaux regardent avec un
certain amusement. Le but de ce livre est de montrer d'où
vient cette croyance dans la sorcellerie, de montrer à quel
point elle est importante au point de provoquer ordre et
désordre social. |
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MOUNYOL à MBOUSSI Sorcellerie en
justice au Cameroun
Presses de l'UCAC (2004)
Au
Cameroun la sorcellerie joue un rôle central dans
l'explication de la plupart des événements de la vie sociale
des individus comme de la société. Le Code Pénal a reconnu ce
phénomène en lui accordant le statut de motif d'incrimination
officielle en 1967. Mais le législateur camerounais a-t-il mis
à la disposition des magistrats tous les instruments qui leur
sont indispensables pour mener de manière éfficace et claire
ces procès en sorcellerie ?
L'auteur est président du
tribunal de Grande Instance de N'Gaoundéré.
En annexe de
nombreux exemples d'affaires en pratique de sorcellerie avec
leur commentaire
Disponible chez
l'éditeur |
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