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Programmation musicale |
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DEPIANO :
Gouvernement ya Congo
album: Ngoma - Souvenir ya
l'indépendance
Popular African Music (1997) |
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Sons
d'archives
album: Afrique, une histoire sonore
1960/2000
RFI/INA
Ce coffret est
commercialisé dans le monde par "Frémeaux et associés"
sur
le net: Le site de Frémeaux et associés |
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VERCKYS &
L'Orchestre Veve : Mobutu 10 ans
album: L'Afrique danse
n°11
African (1970)
33 Tours
République
Démocratique du Congo |
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La marche du sacre de
S.M. l'empereur Bokassa Ier
album: La marche du sacre de
S.M. l'emperuer Bokassa Ier
Dasora productions (1977)
45 Tours |
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LEONIE KANGALA :
Kota Lango Ake Ga
album: Hit parade spéciale couronnement 4
décembre 1977
Dasora (1978)
33
Tours
Centreafrique |
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R. NGUEMBOU :
Empereur Bokassa Ier
album: Hit parade spécial couronnement
4 décembre 1977
Dasora (1978)
33
Tours
Centreafrique |
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ALPHA BLONDY :
Jah Houphouët
album: Alpha Blondy
Emi (1987)
Côte d'Ivoire
sur le net: Le
site officiel de Alpha Blondy |
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SALIF KEITA :
Mandjou
album: The Best of - The early years
Wrasse
Records (2002)
Mali
sur le net: Le site de Salif
Keïta |
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Liens |
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Jean-Bedel Bokassa
Bokassa 1er, empereur.
À ce titre, celui qui, pendant quatorze ans, régna sur la
République centrafricaine, mérite assurément de figurer au
panthéon de la bouffonnerie, même si, sous l'hermine, se
cachait un dictateur aux méthodes
impitoyables...
Jeuneafrique.com, 28 décembre 1999 -
FRANÇOIS SOUDAN |
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Mobutu Sese Seko
Sa toque de léopard et
sa canne sculptée n'y auront rien fait. Mobutu Sese Seko n'est
mort ni au pouvoir ni dans son pays. À partir de 1965, et même
avant, et pendant plus de trente ans, cet homme a fait
l'histoire du Congo-Zaïre : ses espoirs, ses douleurs, ses
ambitions, ses échecs. Lorsqu'il meurt en exil, à Rabat, le 7
septembre 1997, son pays est tel qu'il l'a abandonné quatre
mois plus tôt : en lambeaux. Et son peuple, qui aurait pu,
aurait dû, aujourd'hui, être l'un des plus riches d'Afrique,
se débat dans une indescriptible misère. Orgueil, défis, sang,
larmes, trahisons : les années Mobutu mériteraient sans doute
qu'un dramaturge s'en empare. Mais il ne reste que la
chronique douloureuse des jours, la recension d'un formidable
gâchis...
Jeuneafrique.com, 28 décembre 1999 - FRANÇOIS
SOUDAN |
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Musique
politique congolaise
Retrouvez sur le blog de Kerwin
Mayizo -notre héros national de la chanson congolaise-
l'émission qu'il a concocté pour RFI sur la musique politique
au Congo. |
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Livres |
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Bokassa Ier : un empereur français Stephen Smith
Grasset (2000)
Première grande
biographie de Jean-Bedel Bokassa, ce livre relate l'histoire
d'un " indigène " devenu enfant de troupe, officier de l'armée
française, maréchal président à vie puis empereur de
Centrafrique et, après sa condamnation à mort et sept années
de prison, " treizième apôtre du Christ ", comme il s'était
lui-même baptisé. Un destin hors du commun qui est aussi un
formidable terrain d'enquête sur les ambiguïtés - et la "
familiarité " - des relations franco-africaines. Car si l'on a
brodé sur le " soudard " de la coloniale qui s'est offert un
couronnement impérial, sur ses délires mégalomaniaques, son
anthropophagie prétendue et l'amitié trahie avec son " cousin
" Valéry Giscard d'Estaing, on oublie trop souvent que,
pendant treize ans, cette " bouffonnerie tropicale " a été un
règne ordinaire soutenu par la France. Plutôt que de mettre en
scène un " roi nègre " en habits napoléoniens, il restait à
démonter les ressorts et les appuis de cette tyrannie, à
revenir sur un sacre co-organisé par la France, à rouvrir le
dossier de " l'affaire des diamants " et à éclairer un passé
riche en révélations scandaleuses. |
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Colette Braeckman Le Dinosaure,
le Zaïre de Mobutu
1992 (Fayard)
« MOBUTU, c’est
le tueur aux mains propres. Il conçoit les crimes, mais ne les
exécute pas. Il plane au-dessus des mêlées où l’on égorge en
son nom »...
Ce portrait lapidaire figure en ouverture de
la biographie du dictateur-gangster rédigée par la journaliste
belge Colette Braeckman : « le Dinosaure. Le Zaïre de Mobutu »
(éditions Fayard). Il suit ces deux rappels. 17 janvier 1961,
le leader progressiste Patrice Lumumba est poussé hors d’un
avion où il a été interminablement torturé ; pour être exécuté
(achevé conviendrait mieux) par un peloton d’exécution
commandé par un « conseiller » belge ; cela se passait au
Katanga et Mobutu, demeuré dans la capitale, déclara
qu’ignorant tout, il ne pouvait être tenu pour responsable de
rien... Des années plus tard (1968), Pierre Mulele, qui avait
dirigé la guérilla du Kwilu, quitte Brazzaville et arrive à
Kinshasa ; il est assassiné le lendemain ; Mobutu affirme
qu’il se trouvait en voyage au Maroc et que Mulele a été «
victime de la colère de militaires », ce qu’il est, lui
Mobutu, le premier à déplorer...
Jean Chatain, Le Web
de l'Humanité, sept 1997. |
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Ahmadou Kourouma En attendant le
vote des bêtes sauvages
Editions du Seuil
(2000)
En un quart de siècle, il n'a publié que trois
romans. Pourtant, depuis Les Soleils des indépendances, son
premier livre paru en 1975, Ahmadou Kourouma, né en 1927 en
Côte d'Ivoire, est considéré comme un classique de la
littérature africaine. En attendant le vote des bêtes sauvages
fait le portrait d'un certain président Koyaga en qui il est
facile de reconnaître bon nombre de dictateurs africains. Au
cours de six veillées, il écoute ravi ses louanges chantées
par son griot. Koyaga est trop imbu de lui-même pour
s'apercevoir que ces éloges sont ambigus et dissimulent à
peine des critiques féroces.
Mais le livre de Kourouma
n'est pas un pamphlet politique. Il démonte avec subtilité les
contradictions entre un discours technocratique souvent creux
et le profond attachement aux croyances d'une Afrique
plusieurs fois millénaire. Contradictions sensibles dans la
langue étonnante du romancier qui s'emploie, non sans humour,
à exprimer en français la logique et les structures de la
culture malinké dont il est originaire. En attendant le vote
des bêtes sauvages a obtenu le prix de Livre Inter 1999.
Gérard Meudal |
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FRANCOIS XAVIER VERSCHAVE Noir
Silence
Editions des Arènes (2000)
En 1994, et
en moins de trois mois, 800 000 Tutsis sont massacrés au
Rwanda sous les yeux impassibles de la France. Dans le même
temps, de véritables armées privées sont recrutées et
entraînées dans l'hexagone par le biais d'organismes tels que
le DPS (Département protection sécurité) du Front national.
Ainsi, alors que l'on croyait en avoir fini avec le
paternalisme français et ses rapports incestueux avec un
certain nombre d'autocrates africains, François-Xavier
Verschave nous démontre ici que les années quatre-vingt-dix
demeurèrent celles d'une collusion entre intérêts français et
pratiques illégales sur le continent voisin. Jacques Chirac ne
confiait-il pas lui-même, hors micro, en 1999 : "Il faut bien
que les dictateurs gagnent les élections" ?
De
l'indéfectible soutien de la France à Mobutu aux manœuvres
visant à faire main basse sur les ressources naturelles de
l'Angola, du Togo ou du Tchad, nombre de questions africaines
restent téléguidées depuis les plus hautes sphères de l'État
français. Où l'on découvre, entre deux commentaires à la
précision chirurgicale, que Charles Pasqua continue,
aujourd'hui encore, de conduire sa propre politique africaine
et arabe. C'est cette situation que F.-X. Verschave et son
association humanitaire "Survie" stigmatisent dans cet ouvrage
comme dans le précédent Françafrique : en œuvrant depuis
longtemps à la transparence des relations unissant l'ancienne
puissance coloniale à son "pré-carré", l'auteur se bat pour
que la démocratie africaine ne soit pas une démocratie volée.
-J-S Félix |
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Disques |
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Multiples Ngoma - Souvenir ya
l'indépendance
Popular african music (1997)
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KEKELE Kinavana
Syllart
(2006)
Composé de cinq élégants crooners congolais,
dont Loko Massengo, Kekele redonne ses lettres de noblesse à
la rumba, cette musique festive emblématique de l’Afrique. Son
troisième album Kinavana reste fidèle à l’esprit charmeur de
ce style musical transatlantique. |
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Vidéos |
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Mobutu, Roi du Zaïre
Michel
Thierry (Film)
Cinélibre (1999)
Mobutu est un film
étonnant et détonnant conçu en quatre actes, structuré comme
un drame shakespearien et raconté par un Thierry Michel en
pleine forme. Composé d'une mosaïque de documents, tous plus
vrais les uns que les autres, il raconte l'histoire d'un self
made man africain qui parti de rien arrive à tout. Le film est
une méditation sur le pouvoir, cette drogue faite de séduction
et de cruauté. Sauf que cette fiction est inscrite dans les
annales de l'Histoire, celle du règne de Mobutu Sese Seko au
Congo, ex-Zaïre... |
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When We Were Kings
Leon Gast
(Documentaire)
Universal Pictures (1997)
Il y a
vingt-cinq ans, le documentariste Leon Gast tenta de faire un
film sur le combat que se livrèrent en 1974 à Kinshasa, au
Zaïre, les boxeurs Muhammad Ali et George Foreman. Mais des
problèmes multiples retardèrent le projet, qui ne sortit en
salle qu'en 1996. Vues à travers les yeux de Leon Gast, les
six semaines que les deux boxeurs passèrent en Afrique en
attendant que le combat puisse avoir lieu représentent une
étape importante dans la compréhension par l'Amérique de ses
racines africaines. Muhammad Ali avait été déchu de son titre
de champion du monde poids lourds en raison de son opposition
à la guerre du Vietnam, ce qui lui avait même valu une peine
de prison. Le champion en titre George Foreman accepta aussi
de se rendre à Kinshasa pour un combat organisé par l'agent
Don King. Mais après l'arrivée des deux champions, le combat
fut ajourné. Leon Gast filme donc le charismatique Muhammad
Ali dans les semaines qui suivent lors de ses sorties et de
ses rencontres avec la population africaine, qu'il cherche à
connaître. Foreman, de son côté, semble préférer la solitude.
Et pendant ce temps, Don King fait venir des artistes noirs
américains comme James Brown et les Spinners, pour qu'ils
jouent avec des artistes africains. Le film réussit un
crescendo palpitant, qui aboutit aux scènes du duel mythique
que se livrèrent finalement les deux hommes. Les écrivains
George Plimpton et Norman Mailer, qui avaient couvert le match
en son temps comme journalistes, livrent leurs souvenirs les
plus marquants. Que vous soyez fan de boxe ou non, il s'agit
d'une expérience unique et d'un voyage fascinant dans la quête
de l'Amérique pour son identité.
Tom
Keogh |
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