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Liens |
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Haïlé Sélassié Ier
" Né en 1892 sous le
nom de Lij Tafari Makonnen, Haïlé Sélassié était le fils du
ras Makonnen, gouverneur du Harar et le cousin de l'empereur
Ménélik II. Alors qu'il n'avait que 13 ans, le jeune Tafari
Makonnen est nommé par son père gouverneur de la province de
Gara Muleta. En 1916, quand l'impératrice Zaouditou accède au
pouvoir, il devient régent et héritier du trône. Après le
décès de Zaouditou, en 1930, Tafari devient empereur
d'Éthiopie. Il prend le nom d'Haïlé Sélassié Ier, élu de Dieu,
roi des rois, lion conquérant de la tribu de Juda. On
l'appelle également le négus..."
ETHIOPIE - 28 décembre
1999 - par DIEUDONNÉ GNAMMANKOU |
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Hailé Sélassié, le roi des rois
" Au
détour de chaque pièce de ce château de la Belle au bois
dormant, toujours fermé au public, on s'attend toujours à voir
apparaître la fragile silhouette de l'empereur, petit homme
aux yeux perçants et au maintien hiératique, des dedzamatch,
chefs militaires coiffés d'une crinière de lion, des ras, les
ducs aux robes brodées d'or, des bitwoeded, les conseillers
favoris du roi. Cette planète disparue a brillé jusqu'aux
années 1970, perpétuant une mystique fastueuse venue de
l'Antiquité, où la légende était devenue réalité, où la
réalité ressemblait à une légende..."
Pierre Prier (Envoyé
spécial à Addis-Abeba). Publié le 25 juillet 2006 sur
lefigaro.fr |
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War
Dicsours de l'Empereur d'Ethiopie Hailé Sélassié
Ier
Appel à l'Organisation des Nations
Unies
prononcé par l'Empereur d'Ethiopie Hailé Sélassié Ier
à l'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies New
York City, le 6 octobre 1963. |
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Dossier : Les tirailleurs sénégalais
Les
« tirailleurs sénégalais » ont écrit dans le sang l’histoire
de la France lors de la seconde guerre mondiale. Partis
défendre l’empire colonial français pendant la seconde guerre
mondiale, les tirailleurs français venant d’Afrique Noire et
du Maghreb n’ont pas eu la reconnaissance de leurs pairs et de
l’Histoire. Compagnons du Général De Gaulle dès le début de la
Résistance, ces soldats n’ont pas hésité à le suivre pour
libérer la France.
Dossier afrik.com |
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Le dernier de la « Force noire »
Dans un
village du Sénégal, l'envoyé spécial du journal Le Monde avait
rencontré, au cours de l'année 1998, Abdoulaye Ndiaye, cent
quatre ans, dernier survivant du bataillon des tirailleurs
sénégalais, qui se distinguèrent, par leur courage, dans les
tranchées de « quato'ze-dix-huit ». Quelques mois plus tard,
le 10 novembre, à la veille de recevoir la Légion d'honneur,
le vieil homme mourait.
Philippe Bernard, Le Monde du 12
novembre 1998. |
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DESERT REBEL
: CULTURE EN RESISTANCE
Retrouvez plus d'informations
sur l'historique de la rebellion touaregs, Abdallah Ag
Oumbadougou le chantre de la rebellion touarègue et le projet
DESERT REBEL. |
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Livres |
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Philippe Guionie et Gaston Kelman Anciens combattants africains : Des visages et des mots
pour mémoire
Les Imaginayres (2006)
A voir, à
lire et à entendre. Voilà ce que propose l’ouvrage de Philippe
Guionie, Anciens combattants africains, paru aux éditions Les
Imaginayres. A voir d’abord. Des photos en noir blanc de lieux
évocateurs comme le camp de Thiaroye ou du carré des anciens
combattants au cimetière de Dakar. Des hommes au regard fier
ou un peu perdu, une veuve vaporeuse et des mains abîmées qui
saisissent toutes sortes de choses : un livret militaire, une
médaille, une photo de jeune soldat ou encore les quelques
billets d’une trop maigre pension. A lire ensuite. “C’est une
histoire sensible, douloureuse, qui dérange. Doit-on pour
autant la bannir de nos mémoires ou l’inscrire dans une
mémoire figée, restrictive ? Le photographe devient passeur de
mémoire. Voir et transmettre”, écrit Philippe Guionie. Les
photographies sont accompagnées de notes biographiques sur les
anciens combattants, de certaines de leurs réflexions et de
textes explicatifs de l’auteur. “Ils étaient des tirailleurs
sénégalais comme on était poilu, pour un contrat à durée
déterminée. Qu’ils deviennent des hommes pour l’éternité”,
écrit Gaston Kelman dans sa contribution. A entendre enfin
grâce à un CD aux plages variées qui accompagne le livre. Il
comprend des chants, des extraits du poème Hosties noires de
Léopold Sédar Senghor, des témoignages de jeunes africains, de
veuves et de tirailleurs qui portent un regard sur cette
période. Avec toujours la même interrogation : “Pourquoi on
nous a oubliés ? Pourquoi il faut nous oublier ? C’est ça que
j’ai à dire. On nous a oubliés. Beaucoup.” (Maya
Larguet)
Philippe Guionie vit et travaille à Toulouse
et Paris. Historien de formation, il développe une
photographie sociale et documentaire autour des thèmes de la
mémoire et des constructions identitaires. Panorama des
civilisations lacustres en Afrique, portraits des anciens
combattants africains, réflexion sur l'hispanité en France et
les rivages urbains en Europe, voyage autour de la mer noire
sont quelques-uns de ces sujets personnels présentés lors
d'expositions ou de festivals. Il collabore régulièrement avec
les quotidiens et magazines français.
Voir le site de
Philippe Guionie : http://www.philippe-guionie.com/ |
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JOSEPH ISSOUFOU CONOMBO Souvenirs de guerre d'un tirailleur
sénégalais
L'Harmattan (1989)
Le docteur Joseph
Issoufou Conombo est né le 9 février 1917 à Tampuncko, cercle
de Kombissiri (Haute-Volta). Il participe activement à la
Libération de la France au sein de la 9e D.I.C. (Division
d'Infanterie Coloniale). Médecin Lieutenant-Colonel de
réserve, il a exercé de hautes responsabilités politiques. Il
a été membre du gouvernement français dans le cabinet Mendès
France. Maire de Ouagadougou (1959-1961), puis ministre des
Affaires Étrangères et enfin Premier Ministre de son
pays. |
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Jean-Loup Amselle Au coeur de
l'ethnie : Ethnies, tribalisme et Etat en Afrique
La
Découverte (2005)
Les anthropologues, bien souvent
malgré eux, ont usé et abusé de la notion d'ethnie, sans
toujours préciser ce qu'ils entendaient par ce terme.
Parallèlement, les médias se sont hâtivement emparés de cette
appellation si peu contrôlée pour tenter d'expliquer tel ou
tel événement de la politique africaine. Encore aujourd'hui,
l'utilisation de ce terme sert de référence aux analyses
souvent réductrices de certains conflits (ex-Yougoslavie,
Rwanda, etc.). L'ensemble de ces textes s'efforce, en
conjuguant analyses de portée générale et études de cas, de
s'interroger sur cette notion controversée à partir de la
situation africaine. En effet, il était important de repenser
les notions d'ethnie et de tribu, de plus en plus souvent
associées à d'autres notions comme celles d'Etat et de nation.
Il était impératif de revenir sur certaines formes de
classifications par trop schématiques et réductionnistes.
Jean-Loup Amselle et Elikia M'Bokolo sont directeurs
d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales
(EHESS). JeanLoup Amselle est l'auteur de Vers un
multiculturalisme français (Aubier, 1996; Flammarion, 2001).
Elikia M'Bokolo a publié L'Afrique au XXe siècle (Seuil,
1985). |
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Disques |
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DIDIER AWADI Un autre monde est
possible
Studio Sankara (2005)
Cette production
est un cri de ralliement altermondialiste. Un plaidoyer pour
les opprimés. Une dénonciation de tous les coupables, Truman,
Giscard, Bush, Blair, les présidents voleurs d’Afrique et j’en
passe. Awadi invite tous les peuples du continent à s’inspirer
de leur intelligence et de leurs combattants de la vraie
indépendance tels que Lumumba ou Sankara pour penser de vraies
solutions à la tragédie du peuple noir qui se joue depuis des
siècles. Un chant d’engagement et d’espoir pour une Afrique
debout : « …Mes textes sont un requiem pour toute l’humanité /
Ils sont la plainte des prolétaires exploités / Ils sont
écrits avec le sang des oppressés / Et gravés dans la pierre
tombale des opprimés… »
L’artiste apporte un soin
particulier à sa musique et opère un mariage intelligent entre
la technologie et les instruments du terroir. Flûte, kora,
balafon ou percussions s’interpellent, dialoguent et s’étirent
sur un beat vigoureux qui donne toute sa force à la colère et
à l’aspiration légitime du message. Quand il accuse ou quand
il dit sa gratitude pour sa mère, il fait jouer des voix de
tête aux chœurs qui exhalent un parfum chargé
d’émotion..."
Extrait de l'article , "Didier Awadi,
messager de la vérité" par Soro Solo publié le 02/08/2005 dans
Africultures.
Lire l'article dans sa totalité sur :
http://www.africultures.com/index.asp?menu=affiche_article&no=3923 |
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Multiples AFRICA WANTS TO BE
FREE !
Survie (2004)
AFRICA WANTS TO BE FREE ! ,
c'est un cri d'alarme : > Celui des millions d'Africains,
dont les revendications sont portées ici par des musiciens qui
dans leur mode d'expression respectif ont choisi de mettre le
militantisme au coeur d'un projet artistique. > Celui d'une
association , SURVIE, qui milite depuis 20 ans en France pour
que ces pratiques néocoloniales d'un autre âge cessent. >
Celui de tous ceux qui croient que la pauvreté, la dictature,
la guerre ne sont pas des fatalités. Celui de ceux qui pensent
qu'il est grand temps d'en convaincre l'opinion publique.
Participation de Dub Inc, Kaly Live Dub, Mei Tei Sho, Tiken
Jah Fakoly, Tryo, ... Les bénéfices des ventes seront reversés
à l’association Survie pour la soutenir dans ses projets et
campagnes. Le disque est disponible au siège de
Survie.
http://www.survie-france.org/ |
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ZAO L'aiguille
Lusafrica
(2006)
L'album "l'Aiguille" a été enregistré dans la
capitale congolaise. En français ou en lingala, les thèmes
abordés peuvent être graves comme dans "L'aiguille" ou "Mon
enfant". Mais Zao y distille aussi son humour légendaire comme
dans "Elle a deux diables" ou "Ze t'aime". |
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Revues |
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AFRICULTURES - N° 25 - Février
2000
TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS
Images des tirailleurs «
sénégalais » : un dossier largement illustré avec les images
coloniales d’hier mais aussi les photos et témoignages
d’aujourd’hui. Littérature, théâtre, arts plastiques, cinéma
et chansons se mobilisent pour réfléchir l’Histoire et
explorer l’imaginaire collectif. Figure typique de
l’entre-deux culturel, le tirailleur est à la charnière entre
la France et l’Afrique.
Contributions de Blaise N’djehoya,
Nicolas Bancel et Pascal Blanchard, Sylvie Chalaye, Boniface
Mongo-Mboussa, Soeuf Elbadawi et Olivier Barlet, ainsi que les
photographies d’Hervé de Williencourt.
Entretiens avec le
colonel Maurice Rives, Jean Quercy, Mamadou Mahmoud N’Dongo et
Anne Bragance.
Le site d'Africultures :
http://www.africultures.com |
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