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L'Afrique rouge
Bonjour et bienvenue dans notre Afrique enchantée !
Nous vous convions à un nouveau voyage musical sur le continent africain, aujourd’hui à la découverte de l’Afrique rouge !
Car l’Afrique, après avoir été le jouet des missionnaires et des colons fut aussi celui des idéologies. Eh oui, l’est et l’ouest ont aussi choisi ce terrain de jeu brûlant pour leur guerre froide, et c’est celui-ci que nous vous proposons d’explorer pendant une heure.
A vos atlas, à vos cartes, et à votre Capital,
on vous emmène sur les sentiers des régimes rouges d’Afrique noire.
Principales escales : Congo, Côte d'Ivoire, Ethiopie, Cuba, Angola.
Intervenants : ZAO (République du Congo), Francis Falceto (spécialiste des musiques éthiopiennes, directeur artistique de la collection Éthiopiques), Lulendo (Angola).
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Programmation musicale | |
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FRANCO :
Café album: African Salsa and Rumba Syllart (1998) République Démocratique du Congo |
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KISANGELA : Solo
do Maqui album: Angola 70's Busa Musique (1999) Angola |
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DUO MISOSO :
Tchi Kolona album: Angola 70's Buda Musique (1999) Angola |
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MULATO ASTAQE :
Yèkèrmo Sèw (A Man of Experience and Wisdom) album: Ethiopiques vol.4 - Ethio jazz & musique instrumentale 1969-1974 Buda Musique Ethiopie sur le net: En savoir plus sur Mulato Astaqé |
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TLAHOUN GESSESSE : Aykèdashem lebé album: Ethiopiques vol. 17 - Tlahoun Gèssèssè Buda Musique (2004) Ethiopie sur le net: En savoir plus sur Tlahoun Gèssèssè |
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Sons
d'archives album: Afrique une histoire sonore 1960-2000 INA / RFI Ce coffret est commercialisé dans le monde par "Frémeaux et associés" sur le net: Le site de Frémeaux et associés |
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BONCANA MAIGA :
Descarga boncana album: Couleurs de Bamako 1960-2002 Rfimusique (2002) Mali sur le net: En savoir plus sur Boncana Maïga |
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Liens | |
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 Métailié (2000) Le journal du Che durant son expédition au Congo en 1965. Il raconte l'échec de l'intervention internationaliste de Cuba contre le régime mis en place par les puissances coloniales. Analyse lucide et sévère qui aide cependant à comprendre la réalité africaine, le Congo d'hier et d'aujourd'hui. |
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 Actuel / Editions du Panama (2005) Le reportage en profondeur demande une souplesse de surfeur, mais les courants qui vous emmènent sont des courants de fond. Il ne s’agit pas d’enquête ou d’investigation. Le reportage en profondeur fonctionne à l’empathie et révèle les plaques tectoniques qui font bouger les sociétés. Vous êtes l’un des trois Blancs qui traînent à Soweto et vous sentez, 1988, que l’apartheid va basculer. En provoquant les rencontres, en allant ou l’on ne vous attend pas, vous croisez le respect, et alors on vous déballe ce qui se trame. Pareil dans la chaleur poisseuse qui suit les révolutions de sergent, quand le vaudou se livre, dans la tête d’un métis ou la garçonnière d’un chef d’Etat, au contact du Black Panther Party ou avec les héritiers des négriers français. Ces histoires-là ne se démodent pas plus vite que le climat qui change n’érode la plage. Jean-François Bizot |
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 Serpent à plumes (2003) Emmanuel Dongala a dix-sept ans en 1958, quand le Congo devient une république indépendante. Dans huit longues nouvelles au rythme balancé et à l'humour corrosif, il fait revivre la Révolution rouge de Brazzaville, qu'il considère avec un profond pessimisme, et promène son blues dans les boîtes de jazz de New York, où il se repaît des sonorités inspirées de John Coltrane. Sous la naïveté burlesque des sujets, tels ces extraterrestres prenant possession de la planète et que seul l'enivrant vin de palme peut adoucir, nous sont livrées quelques-unes des plus belles pages sur la défaite du rêve des jeunes États africains, évoquée comme en écho par la tragédie d'un saxophoniste de génie en quête de l'absolu. |
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Disques | |
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 Lusafrica (2006) L'album "l'Aiguille" a été enregistré dans la capitale congolaise. En français ou en lingala, les thèmes abordés peuvent être graves comme dans "L'aiguille" ou "Mon enfant". Mais il distille aussi son humour légendaire comme dans "Elle a deux diables" ou "Ze t'aime". |
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 Buda Musique (2005) Armé de son likembé et de son coeur d'exilé, Lulendo nous livre ses chansons de ses ancien et nouveau répertoires, un medley aux couleurs africaines et sonorités afro-urbaines. En quatre langues (kikongo, lingala, portugais et français), ses titres présentent le chemin parcouru depuis son enfance en Angola, son exil et sa vie en Europe. Avec des textes sereins évoquant des sentiments positifs et des propos apaisants pour une société angolaise qui doit se reconstruire et regarder vers l'avenir, ses chansons sont comme un présent qu'il envoie à ses proches après une longue absence. |